Vous ne me le croirez pas, c'est seulement le destin! - Du kommer inte att tro det, det är bara ödet!

Depuis 5 ou 6 décennies j'ai le sentiment que je n'appartiens à personne, mais que j'appartiens à quelque chose.

Non, je ne vous écris pas une cacophonie. Dans mon reportage d'hier >>> Gotland är en glänta, en saga, en sång - une clairière / Tomas Tranströmer, Gustav Fröding, Anders Sundkvist je vous avais traduit le poème Romanska bågar de Tomas Tranströmer que j'avais trouvé au hasard en googlant pour illustrer mon récit. Un jour après, ce soir au concert de l'église de Bunge, entre deux interprétations musicales, le pasteur fait une très courte intervention et une lecture d'un poème de... Tomas Tranströmer intitulé... Romanska bågar. Vous pouvez cliquer sur la photo du pasteur et vous verrez dans ses mains le recueil de poèmes de Tomas Tranströmer. Qui me suit? Je suis qui? Je ne sais pas. Ceci explique peut-être mes dizaines de milliers de kilomètres à vélo. Vous pouvez voir sur ma home page à gauche dans ma 2ème colonne que j'avais donné à mon voyage de 2017 le nom >>> Sommaren 17 - Det är ödet, Été 17 - ceci est le destin, tellement le destin s'était connecté dans ma trajectoire où j'étais retombé près de Göteborg et par le plus grand des hasards sur les traces d'une femme, Gunilla Lervik, que j'avais aimée chez nous en Alsace, à Strasbourg 40 ans auparavant. Ou bien, lors de ma 2ème conquête du Cap Nord à vélo en 2016, à 150 kilomètres de la fin du continent, dans une tente de Lapons qui vendaient des souvenirs faits main, quelqu'un me tape dans le dos... c'était une de mes étudiantes que j'avais eues à Strasbourg dans le Master 2 du Droit de la Propriété Intellectuelle au CEIPI une 20aine d'années auparavant. Ou tout au nord de l'Allemagne sur la Baltique en 2018 j'avais rencontré deux personnes en vacances qui avaient été à Strasbourg mes étudiants dans ce Master 2 une trentaine d'années auparavant. Elles m'avaient reconnu d'abord à mon accent de pingouin.

Depuis 2006 sur ce site et encore le 27 septembre 2023 dans >>> Älgen mellan Målerås och Oskarshamn - l'élan sur la route d'Oskarshamn avec mes premiers tours de roue en Suède de Malmö à Oskarshamn entre deux ferries, je ne cesse de vous écrire et je vous ai écrit ceci > Partout, depuis des années je vous explique, qu'en ce qui me concerne, strictement tout n'est que destin, il n'y a pas de hasard - det är ingen tillfälligheit, det är bara ödet. Mais j'accompagne le destin sans déconfire. Je suis là, j'y vais. Et j'accompagne toujours ce constat avec le même rituel >>> det är ingen tillfälligheit, det är bara ödet. Je l'avais aussi rappelé dans mon reportage sur ma traduction d'un 3ème roman suédois dans >>> "Återvändaren" ...hos skogssamer i Luleå - 2023 - Romanen av Anders Sundkvist. Je n'arrête pas d'être saisi par la force du destin, mon existence ne m'appartient pas, mais j'y vais.

➳ Det finns ingen tillfälligheit, det är ödet - Il n'y a pas de hasard, c'est le destin. Vous verrez ici encore dans ce nouveau reportage, que ce vécu de ce soir est dans une conjugaison de rencontres esthétiques un assemblage destinatoire d'images, de regards, de romans, de clairières, d'ombres que je ressens comme s'ils m'étaient... destinés et de sons qui appellent à s'inspirer de ces esprits, mais sans en capter le sens. J'utilise l'adjectif destinatoire pour souligner que le destin qui tend sa ligne anticipe la naissance et enjambe la mort, que le destin a eu ses effets et ira influer. Il faut être ouvert à ses ondes. C'est la seule chose que je sache.