Min 4:e översättning från svenska till franska / Anders Sundkvists andra roman, "Akrobaten"

màj  le 4 mars 2024   -   Ce post contient 7 liens documentaires internes   -   Optimisé écran 21/9   et   affichage taille réelle sans zoom sous Firefox

Översättning slutfördes den 06 februari 2024

        Reportagen om översättningen kommer att fortsätta fram till slutet av romanen. Kom tillbaka när du vill, och klicka på " Lire la suite... "  -  Le reportage sur la traduction se poursuivra jusqu'à la fin du roman
               Je ne lis pas d'abord le roman. Depuis le 14 novembre 2023, je découvre le roman page par page en le traduisant. Ceci m'évite tout apriori et préjugé. Et c'est tellement plus drôle et instructif.

  1. "Bränn alla mina brev" de Alex Schulman
  2. "Spinnsidan" de Marianne Cedervall
  3. "Återvändaren" de Anders Sundkvist
  4. "Akrobaten", le second roman de Anders Sundkvist    /    traduction du 14 novembre 2023 au 6 février 2024 (avant 3 relectures finales)
  5. en cours de traduction ➳ "Twist" de Klas Östergren

➳ ➳ ➳ page 97 ( den 24 december 2023 ) >>>

     Ninni började sakta gå i riktning mot Slussen. Hon drog ner ännu mer på takten och tankarna började mala: först ivriga föreställningar om vad trettiotusen, kanske mer, för stöldgodset skulle betyda för henne, och sedan en gnagande oro kring den man hon hade känt igen i källaren. Hon stannade upp helt och såg tillbaka mot hörnet hon just vikit av ifrån.
     Karim hade haft bråttom med att bli av med henne, som om han precis väntade ett nytt besök.
     I samma ögonblick som hon tänkte tanken hörde hon ljudet av ett motorfordon. Hon tog några steg närmare gathörnet och precis då såg hon en kraftig man på en vespa passera, på väg mot baksidan av Karims butik.
     Ninni grep om bärremmarna till ryggsäcken, drog åt och småsprang fram till hörnet. Försiktigt böjde hon sig fram och kikade. Bakdörren till guldsmedsaffären stod på glänt. Den store mannen klev av vespan, fällde ner stödet med foten och precis innan han nådde fram till bakdörren lyfte han av sig hjälmen och hon såg en bit av hans profil.
     Ninni ryckte till och drog sig tillbaka. Hon lutade bakhuvudet mot den kalla stenväggen och såg upp i den klarblå himlen.
     Det var han.

     Ninni se mettait à marcher lentement en direction de Slussen. Elle ralentissait encore son allure et ses pensées commençaient à se fracasser: d'abord, elle imaginait avec avidité ce que représenteraient pour elle trente mille, peut-être plus, pour les objets volés, puis elle se laissait tarauder par la peur à propos de l'homme qu'elle avait reconnu dans la cave. Elle pilait net, se retournait et regardait vers le coin de la rue qu'elle venait tout juste de passer.
     Karim s'était empressé de se débarrasser d'elle, comme s'il s'attendait, dans les secondes qui suivent, à une nouvelle visite.
     Au moment où cette pensée lui traversa l'esprit, elle entendit le bruit d'un véhicule à moteur. Elle fit quelques pas vers le coin de la rue et vit à cet instant précis passer sur une Vespa un homme corpulent qui se dirigeait vers l'arrière de la boutique de Karim.
     Ninni saisissait les sangles de son sac à dos, les resserrait et fit de rapides enjambées jusqu'au coin. Avec précaution, elle se penchait en avant et épiait. La porte arrière de la bijouterie baillait. Ce colosse descendait de la Vespa, abaissait du pied la béquille et, juste avant d’atteindre la porte arrière, il enlevait son casque et elle aperçut en partie son profil.
     Ninni tressaillait et reculait. Elle plaquait l'arrière de sa tête contre le mur de pierres froid et levait les yeux en direction du bleu clair du ciel.
     C'était lui.

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Och här har vi den store mannen på liggcykel utan el på väg genom Storuman till Lofoten Öarna.

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  ➳ ➳ ➳ page 109 >>>

     Ninni kände hur kroppen och huvudet stretade emot. Ändå tvingade hon sig att fortsätta. Rummen mot baksidan var arbetsrum och gästrum, verkade det som. Handen som höll i mobilen skakade fortfarande när hon försiktigt lät ljusstrålen svepa över rummets föremål under några korta ögonblick.
     Hon kände ett lätt illamående över fotografier och barnteckningar som dök upp i skenet från telefonen: huvudfotingar med solrunda leende huvuden och Till Mormor längst ner i hörnet, kantiga gula pastellkycklingar och ett Glad Posk Mormor Morfar över halva arket.
     Ninni lade märke till föremål hon tidigare skulle ha rafsat ner i säcken utan att tveka – surfplattor, en kompaktstereo, en till synes dyrbar klockradio – men nu kunde hon av någon anledning inte förmå sig att ta dem.
     Sovrummet mot gatan var störst. En bred dubbelsäng med virkat överkast. Två identiska nattduksbord i ljus furu på vardera sidan. Böjda läslampor med klockskärmar ovanför den välvda sänggaveln.
     Här var doften som starkast. Det doftade precis som hos mormor.

     Ninni sentait son corps et sa tête être dans le refus. Elle se forçait tout de même à continuer. Il semblait que les pièces du fond étaient des salles de travail et des chambres d'invités. La main qui tenait le téléphone portable tremblait encore lorsqu'elle laissait avec soin le faisceau lumineux balayer les objets de la pièce pendant quelques brefs instants.
     Elle ressentait une légère nausée en voyant les photos et les dessins d'enfants qui surgissaient à la lueur de la torche du téléphone: des gribouillis en forme de céphalopodes avec des têtes souriantes, arrondies et ensoleillées, et la dédicace Pour Mémé dans le coin inférieur ou bien des poussins anguleux jaune pastel avec un Joyeus Pâq Mémé Obeba en travers de la moitié de la feuille.
     Ninni avait remarqué des objets qu'elle aurait par le passé enfouis sans hésiter dans le sac - des tablettes, une chaîne stéréo compacte, un radio-réveil apparemment coûteux - mais maintenant, pour une raison quelconque, elle ne pouvait pas se résoudre à les prendre.
     La chambre à coucher qui donnait sur la rue était la plus grande. Un grand lit double avec un couvre-lit au crochet. De chaque côté deux tables de chevet identiques en pin clair. Des lampes de lecture incurvées avec des abat-jour en forme de cloche au-dessus de la tête de lit arquée.
     C'est là que la fragrance était la plus forte. Elle regroupait exactement les mêmes notes que chez grand-mère.

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Uppdateringen under dagen, den 1 januari 2024:

Nous sommes aujourd’hui le 1er janvier 2024. Je suis à la page 135 dans ma traduction, exactement à la moitié du roman Akrobaten de Anders Sundkvist. C’est son second roman et pour moi ma 4ème traduction à partir du suédois. Date de création du 1er ficher Word avec le chapitre n°1 le 14/11/2023 à 09:04. Chaque chapitre a son fichier. La fusion des 71 fichiers aura lieu après 3 lectures complètes de recension pour validation et envoi à l'auteur et à l'éditeur suédois Modernista de Stockholm, Kvarngatan 10, »Garaget«, 118 47 Stockholm.

Aujourd’hui, en ce jour de « fête » de ce 1er de l’an deux mille vingt-quatre, je me suis dit – ce qui n’a rien d’étonnant pour le linguiste atterré que je suis – que j’allai recenser pour cette 1ère moitié du roman le mot tystnad, silence. Cette envie de recenser ce mot tytsnad et pas un autre, me revient après une longue discussion de plus de cinq heures que je viens d’avoir eue au Café Brant le 26 décembre 2023 avec l’un de mes anciens étudiants que j’avais eu en Master Grande École à l’EM-Strasbourg – École de Management-Strasbourg (Masters' Degree, Bac +5) et dont j'ai été le jury n°2 de sa soutenance de mémoire pour l'obtention de son diplôme. Il est expat’ à bxl depuis au moins 25 ans et est devenu un grand photographe professionnel. Ses brillantes études de management ne sont pas vécues par lui comme une négation actuelle envers lui-même, même s’il s’est tourné totalement vers une autre profession. Comme linguiste je l’ai conforté en ce sens en lui disant que justement, il a un niveau d’entendement et de prestation linguistique qu’un domestique fotoknipser avec un téléphone mobile n’aura jamais. Pour voir son sujet, il faut avant tout être capable de l’entendre pour lui montrer là où il se meut, pour lui montrer son passé opératoire, sa temporalité oubliée, son appétence du moment et sa configuration pour la suite.

Cet étudiant, Cédric, m’a souvent parlé de fulguration pour qualifier sa photographie. Oui.
Oui, je lui ai répondu, qu’en regardant longuement son site professionnel, les trois mots qui m’étaient venus à l’esprit et qui m’ont véhiculé de photo témoin en photo témoin, des personnes, des lieux, des paysages, de l’architecture, de l’urbanisme, de l’aménagement intérieur de site ou de kot bruxellois, étaient « couleur et relief ». Mon dire lui a plu. N’étant qu’un acculturé audible, me refusant depuis sans doute ma naissance à parler en faisant des références-à, je ne parle qu’avec mes mots, où s’ils devaient être tout de même volontairement, mais très exceptionnellement, des mots d’emprunt, je ne parle avec eux que parce que j’aurai moi-même pu avoir eu la force de les inventer, comme ici « passé opératoire » et « temporalité oubliée ». Vous voyez d’ailleurs que d'emblée je sais les combler, puisque le temps est extensible devant nos pieds et qu'il nous incombe d'en rendre compte. Dans la discussion, Cédric m’exhortait à lire, lire, lire, et je luis rappelais que je ne lis pas, je ne suis pas un lecteur, j’ai lu le strict nécessaire pour mes études scolaires et universitaires. Je lis la presse internationale en 4 langues ( FR-B-CH + D + GB + SE), mais ce n’est pas de la littérature. Pour Cédric, la force vient par la lecture, la référence. Ne pas lire est-il être misanthrope? Lire afin d’entrer en différence, une diversion face à l’étant et l’état. Pour moi, la lecture n’est qu’un assombrissement de la capacité  - que chacun d’entre nous a largement - d’inventer du langage, de traduire vers soi et d’offrir aux autres un quelque chose dans une langue, un quelque chose qui n’est pas encore écrit dans notre langue.

Et en montrant de mon site de voyages arctiques deux vieillards avec une longue barbe filasse que j’ai photographiés cet automne 2023 à Hemse sur l’Île de Gotland dans la Baltique, Cédric a, aussitôt dit « ça me rappelle les photos de Martin Parr », puis il a fait la recherche sur Google, et m’en a montrées. J’ai été étonné, je lui ai d'emblée dit qu’elles me font peur et que ça n’a rien à voir car je photographie (comme je peins à l’huile) la solitude et le silence. Cédric a alors mis un beau silence, il a été interpellé. Les photos de Martin Parr sont criardes, enfroissées comme une boulette de papier gravement utilisée et gribouillées dans tous les sens, avec une surdose artificielle de colorimétrie. C’est là que l’on voit que référence et culture, peuvent ne pas permettre d’être à disposition de ce qui se passe, alors même que l’on parle de fulguration.

Moi-même j’emploie toujours sur mon site le mot fugace. Fulguration et fugacité ne nous appartiennent pas. La différence entre fulguration et fugacité est, pour moi, que pour le 1er, es muß herausspringen – ça doit crever l’écran, crépiter, et que pour le 2ème il faut laisser les yeux ouverts, recevoir les ondes sans les oppresser. Respirer. Pas de colorimétrie, pas de réagencement de meuble et d’événement, pas de dérangement. Si c'est là, c'est que ça a dû l'être. Sans connivence, sans collision, sans collusion, sans cohésion, sans carambolage. Être une mouche sans user l'émotion.

Toute cette réflexion entre fulguration, fugacité, lecture, référencement, me conduit à continuer mon inspiration par le mot « tystnad » avec lequel j’ai voyagé cet automne du 1er au dernier jour de mon expédition gutnique à vélo sur l’Île de Gotland. Vous pouvez lire tous mes reportages au bas de ce posting. J’ai donc fait, en ce jour de l’An, un recensement du mot tystnad dans la 1ère moitié du roman Akrobaten, de Anders Sundkvist. Simplement au travers du mot tystnad vous pouvez avoir un biopic du roman Akrobaten. Quelque part, en sous-texte, en métaverse, en ligne de tension, en filaire, vous avez une opposition entre le mot Akrobaten et le mot tystnad, l'acrobate vs. silence.
 

  1. - Page 26, chap. 4: Hon tystnade och satte handflatan för munnen. Elle s'était tue et avait porté la paume de sa main à sa bouche.
  2. - Page 36, chap. 7: Efter en stunds tystnad slog Erik upp sin laptop med en irriterad handrörelse. Après un moment de silence, Erik ouvrait d'un geste agacé de la main son ordinateur portable.
  3. - Page 52, chap. 11: En vetskap som kunde vara värd pengar, om hon krävde betalt för sin tystnad. Une information qui pourrait valoir de l'argent, si elle exigeait d'être payée pour son silence.
    - Page 56, chap. 11: Ninni stelnade till och i tystnaden hörde hon sina egna hjärtslag. Ninni se figea et, dans le silence, elle entendait les battements de son propre cœur.
    - Page 57, chap 11: Därefter några sekunders total tystnad innan det gick upp för mannen på nedervåningen vad som hänt. Puis quelques secondes de silence total avant que l'homme en bas ne réalise ce qui s'était passé.
  4. - Page 62, chap. 12: Vi hade det bra här, sa hon efter en stunds tystnad. Nous avons passé de bons moments ici, dit-elle après un moment de silence.
  5. - Page 69, chap. 14: Efter några sekunders tystnad ryckte han på axlarna och satte sig ner igen. Après quelques secondes de silence, il haussa les épaules et se rassit.
  6. - Page 75, chap. 16: Victor och Berger hade bara utbytt blickar när de tilldelades uppdraget, ryckt på axlarna och sedan under tystnad uthärdat den korta bilresan till hotellentrén där en kostymklädd frukostvärd stod och väntade på den röda mattan utanför de automatiska dörrarna. Victor et Berger avaient simplement échangé un regard lorsqu'on leur avait confié cette mission, haussé les épaules et supporté en silence le court trajet en voiture jusqu'à l'entrée de l'hôtel où un employé en costume, affecté au service du petit-déjeuner, attendait sur le tapis rouge à l'extérieur des portes automatiques.
  7. - Page 87, chap. 19: Efter några sekunders tystnad slog hon ihop mappen och sköt den försiktigt över det lilla bordet, stötte näsdukshållaren en aning mot Ninni. Après quelques secondes de silence, elle refermait le dossier et le poussait avec soin sur la petite table en poussant légèrement le porte-mouchoir vers Ninni.
  8. - Page 90, chap. 20: Under en stunds tystnad gick de runt i varsin ände av utrymmet. Pendant un moment de silence, ils se dirigeaient chacun de son côté vers les deux extrémités de la pièce.
  9. - Page 94, chap. 21: Det var uppenbart att han inte ville ha stöldgods i butiken, men han tystnade efter att ha böjt sig över högen av smycken och studerat dem närmare. Il était évident qu'il ne voulait pas d'objets volés dans la boutique, mais il était devenu silencieux après s'être penché sur la pile de bijoux et l'avoir étudiée de plus près.
  10. - Page 110, chap. 24: Han tryckte ner sidorutan och släppte in tystnaden, bara ett stilla sus hördes från några sakta svajande tallkronor i skogen som anades bortom hustaken. Il baissait la vitre latérale et laissait le silence s'installer, seulement un bruissement discret fusait depuis quelques pins qui se balançaient avec douceur dans la forêt que l'on apercevait au-delà des toits.
  11. - Page 115, chap. 25: De såg på varandra under tystnad. Ils se regardaient en silence.
  12. - Page 118, chap. 26: Isabelle Wergelius såg på henne en stund under tystnad. Isabelle Wergelius la regardait un moment en silence.
  13. - Page 132, chap. 29: Erik betraktade henne under tystnad. Erik la regardait en silence.

Les mots mörk - sombre  et ljus - lumière, apparaissent aussi, dans ce 2ème roman de Anders Sundkvist, de nouveau de manière décuplée. Par exemple dans son 1er roman, Återvändare, le mot fönster pour fenêtre est écrit… 138 fois. Peut-être seulement 5 à 6 fois pour effectivement parler d'une architecture, mais autrement et toujours pour parler de ce contact nordique de tout humain avec la fenêtre - dans le roman toujours depuis laquelle lumière, nuit, ombres et pensées passent -, et par la fenêtre qui est visitée par la nuit septentrionale autour du Cercle Polaire. Ljus y apparait 69 fois, mörk 76 fois.

Pour ce 2ème roman de Anders Sundkvist, je vous livre les statistiques pour ljus et mörk à la fin de ma traduction et des mes 3 relectures de recension, quand j’aurai fusionné les 71 chapitres en un seul fichier. Mais le mot fönster est ici dans Akrobaten surtout écrit pour décrire effectivement un élément d’une maison en tant que tel et qui a une incidence dans le cours des événements et de la narration. D’ailleurs, Anders Sundkvist, avait aussi au début de son 1er roman utilisé uniquement de manière objective le mot fönster comme élément d’architecture pour lequel un événement préliminaire s’était aussi produit, comme ici dans ce 2ème roman d’ailleurs. Mais dans ce 2ème roman, fönster est un élément d'architecture sur lequel repose toute une investigation judiciaire et de narration.

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Uppdateringen under dagen, den 6 januari 2024:

➳ ➳ ➳ page 153 >>>

Ninni stod vid sitt gardinlösa fönster och såg ner på gårdsplanen långt där nedanför. [...]
     Hon backade från fönstret och såg sig om i den sorgliga lilla enrummaren som genom socialtjänstens försorg varit hennes de senaste två åren. Hon hade kommit hit i ett förfärligt skick, och även om hon sakta tagit sig upp från sin värsta misär såg de 28 kvadraten med kökvrån ut som en håglös människas sista boning.
     Den smala sängen hade soc bidragit med. Det tunna täcket och de två lakansparen. Som hon växlade mellan men aldrig mindes att hon tvättat. Den lilla tjugotums-TV:n hon och Dante hade haft i den utkylda rivningskåk som en gång var deras bostad hade hon lyckats kånka med sig i de tillfälliga kvartar och källarutrymmen hon bott i efter Dantes försvinnande, tills en socialtjänsttjej hon glömt namnet på till slut fått henne att förstå att hon måste bestämma sig för om hon ville leva eller dö.
     Och att det handlade om Vera. [...]

Ninni se tenait près de sa fenêtre sans rideau et regardait au loin la cour en contrebas. [...]
     Elle s'éloignait de la fenêtre et regardait autour d'elle le désolent petit appartement d'une pièce qui était le sien depuis deux ans et que les services sociaux lui avaient procuré. Elle était arrivée ici dans un état désastreux, et même si elle s'était peu à peu remise de ses pires misères, les 28 mètres carrés avec le coin cuisine ressemblaient à l’ultime habitat d'une personne vivant dans le désœuvrement le plus total.
     Ce lit étroit avait été fourni par les services sociaux. Cette mince couette et ces deux jeux de draps. Qu'elle alternait mais qu'elle ne se souvenait jamais d'avoir lavés. La petite télévision vingt pouces qu'elle et Dante avaient eue dans le froid hangar en démolition de la vieille friche industrielle et qui avait été leur toit. Elle avait réussi à la trimbaler avec elle en fluctuant entre des abris éphémères et des sous-sols où elle avait vécu après la disparition de Dante, jusqu'à ce qu'une femme des services sociaux dont elle avait oublié le nom, lui fasse enfin comprendre qu'elle devait décider si elle voulait vivre ou mourir.
     Et que l’important c’était Vera. [...]

     Minnet gjorde henne varm men sorgen grep om hjärtat när hon efter att ha rafsat runt i kartongerna upptäckte vad hon redan visste. Hon hade inga bilder eller föremål från den första åren med Vera. På pallen bredvid Ninnis säng stod två foton, ett från BB med Vera i Ninnis famn och en bild där Vera med glittrande ögon blåste ut två tårtljus. Det var allt.
     Ninni lutade sig mot garderobsdörren och såg upp i taket. Hon hade känt det svåra suget efter drogerna de senaste dagarna men lyckat kämpa emot. Nu var det där igen, som en pockande förnimmelse av stark sötma i munnen, små ljusa blixtar i huvudet, en strålande känsla, som lätta ryckningar i nerverna. Även då avskyn och oviljan mot Willy var så stark vid deras oväntade möte utanför hennes port, hade hon för några sekunder känt en närmast oavvislig längtan efter de droger han erbjöd. [...]

    Ce souvenir lui apportait une certaine chaleur, mais son cœur se serrait lorsque, après avoir fouillé dans les cartons, elle se rendait compte de ce qu'elle savait déjà. Elle n'avait aucune photo ni aucun objet de ses premières années avec Vera. Sur la palette en bois à côté du lit de Ninni, il y avait deux photos, une de la maternité avec Vera dans les bras de Ninni et une photo de Vera, les yeux pétillants, soufflant deux bougies sur un gâteau. C'est tout.
     Ninni s'était appuyée contre la porte de la penderie et regardait au plafond. Ces derniers jours, elle avait ressenti un intense manque de drogue, mais elle avait réussi à se défendre. Maintenant, c’était de nouveau là, comme une réminiscence lancinante de forte saveur sucrée dans sa bouche, de petites lueurs de fulgurations dans sa tête, une sensation de radiations, comme de légers tressaillements dans ses nerfs. Comme, quand dégoût et aversion pour Willy étaient si forts lors de leur rencontre inattendue devant sa porte, elle avait ressenti pendant quelques secondes un désir presque irrésistible pour les drogues qu'il lui proposait. [...]

     Men hon hade lyckats stå emot.
     Vaga minnen dök upp från de första två åren med Vera. Visst hade hon och Dante ändå försökt? Hon mindes kampen med bröstmjölksersättningen. Hur hon ofta gav upp för snabbt och otåligt ropade efter. Dante och hans gräs. Men hon fick också minnesbilder av sköna stunder. Mysiga. Med mörkret utanför rivningskåkens fönster, och hur hon och Vera fanns i trygghet därinnanför, med en filt under läslampan och en pekbok. [...]

     Mais elle avait réussi à tenir tête.
     De vagues souvenirs émergeaient des deux premières années passées avec Vera. Bien entendu, Dante et elle avaient malgré tout essayé? Elle se souvint de la lutte avec le substitut de lait maternel. Comment elle abandonnait souvent trop vite et criait d’impatience. Dante et son herbe. Mais elle avait aussi gardé en mémoire des images de beaux moments. Des douillets moments. L'obscurité qui régnait à l'extérieur de la fenêtre du hangar en démolition et comment Vera et elle étaient en sécurité, là-bas à l'intérieur, avec une couverture sous la lampe de lecture et un album illustré. [...]

     Men tankarna på Vera hade hon aldrig släppt. Sedan omhändertagandet hade hon fått träffa sin dotter vid korta tillfällen under övervakande former på socialkontoret i sällskap med familjehemsmamman. Nervösa, skakiga möten där Vera varit rastlös och orolig, men Ninni intalade sig själv att de glesa träffarna ändå gjorde att hon fanns kvar i dotterns medvetande. Och något hade hänt, den känslan var stark. De senaste samtalen med Isabelle Wergelius. Det oväntade mötet med Vera och familjehemsmamman Sofie vid Hornstulls strand. Inbrottet i villan där tanken på att stjäla något kändes fullkomligt fel. Fotona i sovrummet på den hon antog var en mormoder och den lilla flickan som var så lik hennes Vera. [...]
     Vera var hennes fokus. Men hon måste stå emot drogsuget. Och hon behövde pengar. Smulorna från soc var skit och det gjorde henne galen.

     Mais elle n'avait jamais cessé de penser à Vera. Depuis son placement en foyer, elle avait été autorisée à rencontrer brièvement sa fille, dans des conditions contrôlées et surveillées, au bureau des services sociaux, en compagnie de la mère d'accueil. Des rencontres nerveuses, tremblantes, où Vera s'était montrée agitée et anxieuse, mais Ninni s'était dit que ces rares rencontres signifiaient qu'elle avait toujours sa place dans la conscience de sa fille. Et il se passait quelque chose, ce sentiment était fort. Le dernier entretien avec Isabelle Wergelius. La rencontre impromptue avec Vera et sa mère adoptive Sofie sur la plage de Hornstull. Le cambriolage de la villa, où l'idée de voler quelque chose lui paraissait tout à fait anormale. Les photos dans la chambre de celle qu'elle supposait être une grand-mère et de la petite fille qui ressemblait tant à sa Vera. [...]  
     Elle se concentrait sur Vera. Mais elle devait résister aux envies de drogue. Et elle avait besoin d'argent. Les miettes laissées par les services sociaux étaient merdiques et la rendaient dingue.

     Ninni reste sig. Hon kände styrkan i benen och den smidighet hon trots all misskötsel fortfarande hade kvar i kroppen. Den senaste tiden hade hon haft allt mer ork och för utegymmet nere vid skogsbrynet. Hon gick fram till fönstret igen och såg ner på gården. Ingen Willy eller andra orostecken. [...]
    Mannen i källaren. Hur mycket vore rimligt att betala för hennes tystnad?

     Ninni se levait. Elle se sentait de la force dans ses jambes et de la souplesse malgré les mauvais traitements qu'elle avait fait subir à son corps. Ces derniers temps, elle avait de plus en plus d'énergie pour pratiquer de la gymnastique en plein air, à la lisière de la forêt. Elle s'approchait à nouveau de la fenêtre et regardait la cour. Pas de Willy ni d'autres signes d'inquiétude. [...]
    L'homme à la cave. Combien serait-il raisonnable de payer pour son silence?

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Uppdateringen under dagen, den 13 januari 2024:

➳ ➳ ➳ page 180 >>>

     - Oj, oj, sa Ninni och började vingla hit och dit med ett finurligt leende mot Vera. Hmm, det gick ju så snabbt i början, fortsatte hon och såg sig omkring i låtsat funderande.
     Sedan tog hon tre lite långsammare hopp innan hon landade på mittkubben och slog ut med armarna. Vera stod och hoppade jämfota bredvid Sofie och sträckte sig på tårna för att nå upp till mobilskärmen.
     - Och det blev… 32 sekunder! meddelade Sofie med sportreporterröst.
     - Jag vann över mamma, jag vann!
     Ninni såg Vera snurra runt, runt och hon hörde mamma i sitt huvud och hon kände en märklig blandning av lycka och sorg. I några sekunder stod hon som förstenad innan hon fann sig igen:
     - Men kolla här då.
     Ninni tog ett djupt andetag, rätade på kroppen, sköt ifrån, tog två skutt och när hon landade med båda fötterna på den tredje kubben fjädrade hon upp direkt på nedslaget, höll armarna tätt mot kroppen och frivolten kändes självklar i luften och sekunden senare slog hon ner med båda fötterna en decimeter isär i gruset.
     Sofie Ahrenskog såg storögt och förvånat på henne. Vera hoppade upp och ner och applåderade. Uppe i backen sträckte socialtanten på sig på bänken. [...]

     - Hoho, dit Ninni en commençant à onduler de-ci de-là avec un sourire subtil à l'égard de Vera. Hmm, c'était si rapide au début, poursuivit-elle en regardant autour d'elle et en mimant une attitude de contemplation apprêtée.
     Puis elle fit trois sauts un peu plus lents avant d'atterrir sur le billot central en écartant les bras. Vera se leva, sautilla sur place à côté de Sofie et s’étira sur la pointe des pieds pour atteindre l'écran du mobile.
     - Et ça a fait... 32 secondes! Annonçait Sofie d'une voix de chroniqueur sportif.
     - J'ai battu maman, j'ai gagné!
     Ninni voyait Vera faire des ronds en dansant, elle entendait maman dans sa tête et ressentait un étrange mélange de bonheur et d’abattement. Pendant quelques secondes, elle était pétrifiée avant de se reprendre:
     - Maintenant, regarde.
     Ninni prit une grande inspiration, redressa son corps, se lança, fit deux sauts et lorsqu'elle atterrit les deux pieds sur le troisième rondin, elle s'élança immédiatement à l'impact, tenant ses bras serrés contre son corps et le salto arrière parut naturel et une seconde plus tard, la réception sur le gravier avec les deux pieds à un décimètre d'écart.
     Sofie Ahrenskog la regardait ébaubie et avec de grands yeux. Vera faisait des cabrioles dans tous les sens et applaudissait. En haut de la petite bute, l'assistante sociale se raidissait sur le banc. [...]

➳ ➳ ➳ page 185 >>>

     Ninni reste sig och gick över golvet, föste med foten undan en upp och nedvänd kökslåda. Det klirrande i besticken som låg lösa på golvet bredvid. En blick på den rostfria köksbänken där en liten plastpåse låg uppriven med några små vita spår kvar i botten, sedan gick hon ner på knä och kisade med ena ögat in i det lilla hålet i änden på bordsbenet.
     Hon drog till sig en smal skalkniv från golvet, petade i hålet och drog ut den andra påsen. Hon reste sig sakta och gick fram till köksbänken, fingrade på hörnet av den lilla plastpåsen med det vita innehållet. Nu kom fler minnesbilder tillbaka från natten. Hon visste hur amfetaminet funkade. Skärpte sinnena. Förstärkte intrycken. Skapade intrycken? Ljuden hon hade hört från trapphuset. Och på andra sidan titthålet, visst hade det varit en rörelse där nere i det yttre av synfältet, en skugga i trappan upp mot våningsplanet. Samma gestalt hon tyckte sig ha sett långt nere på gården, innan hon fann det säkrast att täcka fönstret med filten. [...]

     Ninni se levait et marchait sur le sol, poussant du pied un tiroir de cuisine renversé à terre. Le cliquetis des couverts qui traînaient à côté sur le sol. Elle jetait un coup d'œil au plan de travail de la cuisine avec l’évier en acier inox où se trouvait un petit sachet en plastique déchiré avec quelques petites traces blanches au fond, puis elle s'agenouillait et louchait d'un œil dans le petit trou situé à l'extrémité du pied de la table.
     Elle avait pris sur le sol un petit couteau à éplucher, avait écuré le trou et en avait sorti l'autre pochette. Elle se levait lentement et se dirigeait vers la paillasse, tâtant le coin du petit sac en plastique au contenu blanc. D'autres souvenirs de la nuit lui revenaient. Elle savait comment les amphétamines agissaient. Elles affutaient les sens. Amplifiaient les impressions. Fabriquaient des impressions? Les sons depuis la cage d'escalier qu'elle avait entendus. Et de l'autre côté du judas, en dehors du champ de vision, il y avait sûrement eu un déplacement, une ombre sur les marches menant au premier étage. La même silhouette qu'elle avait cru apercevoir au loin, là en bas, au fond de la cour, avant de juger qu’il était plus sûr d’occulter la fenêtre avec la couverture. [...]

     Ninni såg sig själv i ögonen en gång till. Sedan rev hon upp påsen, skakade ur innehållet i toalettstolen och tryckte hårt på spolknappen.

     Ninni se regardait une fois de plus dans les yeux. Puis elle déchira la pochette, en secoua le contenu au travers de la lunette des toilettes et appuya fortement sur la gâchette de la chasse d'eau.

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Uppdateringen under dagen, den 18 januari 2024:

➳ ➳ ➳ page 194 >>>

Victor Méndez lät den sista tallriken droppa av i hon innan han tryckte in den i den proppfulla diskställningen. Han bredde ut den genomvåta handduken över porslinet och såg ut genom köksfönstret. På en balkong i hyreslängan mitt emot vevade en kvinna ner en solblekt markis med revor i tyget. Från ett mål mitt på slog en tygbit som en tunga i vinden.
     - Du kanske skulle skaffa en sån där liten bänkmaskin? sa han och såg kvinnan försvinna i skuggan under solskyddet. Så skulle det vara enklare för dig att hålla undan. Bara ställa in och trycka i gång.
Han vände sig in mot det lilla rummet och soffan där han hade hittat Luis Méndez sovande med bar överkropp och jeansen på, med dregel i mungipan och på sofftyget, en armé av flaskor på golvet och gardinerna halvt fördragna.
     Nu hade gubben rest sig till sittande, blinkade mot det obarmhärtiga ljuset som strömmade in sedan Victor bryskt dragit isär de tunna gardinerna, samtidigt som han famlade efter tobak och rullpapper på soffbordet.
     - Du behöver inte komma hit. Hur många gånger ska jag säga det, muttrade Luis och höll en skakig hand med cigarettpappret mot munnen.
     Luis gillade inte att sonen hade en reservnyckel. Men skulle han ta ifrån honom den hade han flera kopior hemma.

Victor Méndez laissait couler la dernière assiette dans la sienne avant de les pousser sur l'égouttoir déjà tellement encombré. Il étendait sur la vaisselle la serviette détrempée et regardait par la fenêtre de la cuisine. Sur un balcon de l'immeuble locatif d'en face, une femme déroulait un store avec des déchirures dans le tissu décoloré par le soleil. En son milieu - un genre de cible comme frappée d’un impact - battait à tout vent un lambeau de tissu qui ressemblait à une langue.
     - Tu devrais peut-être te procurer un de ces mini lave-vaisselles éco-compacts? dit-il en regardant la femme disparaître dans l'ombre du store troué. Ce serait plus facile pour toi de faire disparaitre ça. Juste le remplir et mettre en marche.
     Il se tournait vers la petite pièce et le canapé où il avait trouvé Luis Méndez dormant torse nu, avec son jeans, de la bave entre les badigoinces et sur le tissu du canapé, au sol une armée de bouteilles et les rideaux à moitié tirés.
     Le vieux s'était alors hissé pour s’assoir, clignant des yeux contre la lumière impitoyable qui pénétrait à l'intérieur après que Victor eut brusquement écarté les minces rideaux, tout en tâtonnant sur la table basse pour y trouver du tabac et du papier à rouler.
     - Tu n'es pas obligé de venir ici. Combien de fois dois-je te le dire, grommelait Luis en portant d’une main tremblante le papier à cigarette à sa bouche.
     Luis n'appréciait pas que son fils ait un double des clés. Mais s'il devait le lui reprendre, il en avait plusieurs copies à la maison.

     Victor lät en ogillande blick fara över den lilla ettan. Kläder i trassliga höger på golvet, öppna, intorkade konservburkar på det lilla köksbordet, en toalett som brusade för öppen dörr, toalettpapper och fransiga handdukar på kakelgolvet. Han såg den karaktäristika rödrutiga skjortan tvinnad över en fåtöljrygg, slet den till sig, skakade den och kastade den mot fadern som lät den fala till golvet med en trött blick på sin son.
     Victor tog en köksstol och satte sig mitt emot fadern. Han utstötte en serie skrällande hostningar men lyckades mellan attackerna få tobaken på plats, förslöt pappret och förde den lilla Rizla-rullen, där tobaksflagor stack ut i bägge ändarna, till munnen.
     Luis Méndez sträckte ut de jeansklädda benen och klappade på fickorna. Victor fiskade upp en tändsticksask från golvet, skrapade eld på en sticka och förde den mot pappans mun. Luis drog in ett djupt bloss, det sprakade och glödde från cigaretten. Victor reste upp några flaskor, radade upp dem vid kanten av ryamattan under soffbordet.
    
- Är det bara spriten den här gången. Kan jag vara säker på det? sa Victor med ögonen på sin far.
     Luis tog ett bloss till, stack ut tungan och plockade bort några flagor, lutade sig tillbaka i soffan, mötte sonens blick och nickade.
     - Inte för att du har med det att göra. Men, ja, det är bara sprit.
     - Du vet att jag kan söka igenom hela jävla lägenheten. Och hittar jag nåt ska du inte tro du får några fördelar den här gången. [...]

     Victor laissait passer un regard désapprobateur sur le petit appartement d'une pièce. Sur le sol, des vêtements enchevêtrés, des boîtes de conserve ouvertes et desséchées sur la petite table de la cuisine, une porte ouverte donnant sur la chasse d’eau coincée qui ne cessait de couler, du papier hygiénique et des serviettes effilochées parterre sur le carrelage. Il vit l’emblématique chemise à carreaux rouges entortillée sur le dossier d'un fauteuil, l'attrapa, la secoua et la jeta à son père qui la laissa tomber sur le sol en jetant à son fils un regard las.
     Victor prit une chaise de cuisine et s'assit en face de son père. Il expectorait de manière rauque à plusieurs reprises, mais entre deux crises, il parvenait à répartir le tabac, à le compacter dans le papier et à porter à sa bouche le petit rouleau de RizLa dont les morceaux de tabac dépassaient des deux extrémités.
     Luis Méndez étirait ses jambes vêtues du jeans et tapotait ses poches. Victor récupérait au sol une boîte d'allumettes, fit craquer le feu avec une allumette et la portait à la bouche de son père. Luis tirait une grande bouffée, le bout incandescent de la cigarette crépitait. Victor ramassait quelques bouteilles, les alignait au bord du tapis de laine Rya sous la table basse.
     - Là, c’est juste la quantité d’alcool de cette fois-ci? Puis-je en être sûr? dit Victor en regardant son père.
     Luis tirait une nouvelle bouffée, pointait le bout de sa langue pour postillonner quelques morceaux de tabac, s'adossait au canapé, croisait le regard de son fils et hochait la tête.
     - Ça ne te regarde absolument pas. Mais, oui, c’est que de l'alcool.
     - Tu sais que je peux fouiller tout cet appart’ de merde. Et si je trouve quelque chose, ne crois pas pouvoir compter sur moi cette fois-ci.

     - Det är bara spriten.
     Victor suckade och drog fingrarna genom håret. [...]

     - Joh, c’est donc que de l'alcool.
     Victor soupirait et se passait les doigts dans les cheveux. [...]

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Uppdateringen under dagen, den 21 januari 2024:

➳ ➳ ➳ page 205 >>>

Rundan med Berger hade varit innehållslös och Victor hade mest suttit tyst i passagerasätet. Exakt klockan 15 var skiftet slut och de hade lämnat patrullbilen i garaget på klockslaget. De hade skilts åt med mumlade ord som avsked och en timme senare befann han sig på en bänk mellan några lövträd i bortre änden av det öppna fältet framför hyreshusen, med kepsen neddragen och ögonen under brättet pendlande mellan fönstret på sjätte våningen och området framför porten nedanför.
     Han trodde inte hon kunde uppfatta honom från fönstret om hon var hemma, men för säkerhets skull hade han med sig en pocketbok som han då och då lade ifrån sig för att kolla sin mobil och ibland låtsas svara på ett samtal, innan han plockade upp boken igen och fortsatte vända blad med jämna mellanrum.
     Efter en dryg timme sträckte han på sig och följde långsamt stigen som löpte i ett slags allé bakom parkbänken. Han såg till att han kunde ha fortsatt uppsikt mot huset och skulle precis vända tillbaka på stigen när han uppfattade några träkonstruktioner mellan bladverken.
     Han stannade upp och hörde samtidigt ett rytmiskt flämtande från gläntan där bakom. Han vek undan några blad från en gren och såg direkt att det var hon. Hon hade båda händerna med handryggarna utåt runt en rundstav mellan två trästolpar och drog sig upp till hakan vilade på staven innan hon långsamt släppte ner kroppen för att återigen upprepa rörelsen.

La ronde avec Berger s’était déroulée de manière infructueuse et Victor était resté silencieux sur le siège passager pendant toute la durée. Ils avaient terminé leur mission à 15 heures précises et avaient laissé au garage à l’heure prévue la voiture de patrouille. Ils s'étaient séparés en marmonnant des mots d'adieu et, une heure plus tard, il s'était retrouvé assis sur un banc entre quelques arbres à feuilles caduques à l'extrémité du champ ouvert devant les immeubles locatifs, sa casquette de police posée à côté, et ses yeux balayaient de la fenêtre du sixième étage à la zone en contrebas située devant la grille.
     Il ne pensait pas qu'elle puisse le voir de la fenêtre si elle devait être à la maison, mais au cas où, il avait un livre de poche avec lui, qu'il posait de temps en temps pour consulter son téléphone portable et faisait parfois semblant de répondre à un appel, avant de reprendre le livre et de continuer à tourner les pages à intervalles réguliers.
     Une heure plus tard, il s'étirait et suivait lentement le chemin qui s'étendait en une sorte d'allée derrière le banc public. Il s'assurait de ne pas perdre de vue l’immeuble et s'apprêtait à faire demi-tour sur le chemin lorsqu'il remarqua entre les feuillages des structures en bois.
     Il s'arrêta et entendit en même temps un halètement rythmé provenant de la clairière derrière ces feuillages. Il écarta quelques feuilles d'une branche et vit immédiatement que c'était elle. Avec une prise en supination, elle tenait ses mains autour d'une barre fixe maintenue entre deux poteaux de bois et effectuait une traction jusqu'à ce que son menton soit au-dessus de la barre avant de descendre son corps tout en contrôle pour répéter le mouvement musculaire.

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Uppdateringen under dagen, den 24 januari 2024:

➳ ➳ ➳ page 217 >>>

Victor satt kvar ett tag på parkeringen och såg upp mot hennes lägenhetsfönster. På passagerarsätet låg lådan han plockat med sig från tekniska. Han blundade och tog ett djupt andetag. Han försökte erinra sig när han först klev över gränsen. Förmodligen redan när han gjorde sin första självpåtagna kvällsspaning efter den förmodade serieinbrottstjuven. Efter det hade han gått långt förbi den där gränsen, hela tiden medveten om att han förr eller senare måste göra det rätta och rapportera om sina observationer och lämna över till dem som hade mandat att utreda dem.
     Linda Ndege till exempel och hennes kollega Erik Borg. Nu hade han kommit så långt att han till och med satt med ett vittne till mordet på advokaten i Stocksund, ändå var det någon djävul i honom som inte ville släppa det, inte riktigt än. Han kunde få pusselbitar på plats, intalade han sig, innan Linda och Borg fick ta över hans förarbete och klämma dit de sista bitarna. Med ryggdunkar och cred till Victor och en öppen dörr till utredningsverksamheten.
     De andra alternativa utgången orkade han inte tänka på.
     Han klev ur, låste bilen och såg upp mot sjätte våningen igen. Han var övertygad om att hon hade mer att berätta. Det var bara att ta det lugnt och fint. Att det var samme man hon sett i källaren och vid den där knarkaffären tidigare var hon säker på, även om det hade varit mörkt när skotten föll och hon bara sett hans ansikte som hastigast vid knarkuppgörelsen, som hon inte sagt sig minnas var den ägde rum. Inte heller visste hon vad mannen hette eller vilken roll han hade kring narkotikan.

Victor était assis dans le parking pendant un moment et regardait la fenêtre de son appartement. Sur le siège passager se trouvait la boîte qu'il avait récupérée dans les services de la police technique et scientifique. Il fermait les yeux et respirait profondément. Il essayait de se rappeler quand il avait agi hors procédure pour la première fois. Probablement lorsqu'il s'était imposé de lui-même sa première traque nocturne du cambrioleur en série présumé. Par la suite, il avait largement dépassé cette limite, toujours conscient que tôt ou tard, il devrait faire ce qu'il était en devoir de faire, soit de rapporter ses observations et de les transmettre à ceux à qui était confié le mandat d’enquêter.
     Linda Ndege, par exemple, et son collègue Erik Borg. Aujourd’hui, il était allé si loin qu'il s’était retrouvé assis avec un témoin de l'assassinat de l'avocat à Stocksund, mais il y avait un démon en lui qui ne voulait pas lâcher prise, pas encore tout à fait. Il pouvait mettre les pièces du puzzle en place, se disait-il, avant que Linda et Borg ne reprennent son travail préliminaire et n'insèrent les dernières pièces. Avec une tape sur l'épaule et les honneurs rendus à Victor, et une porte ouverte aux enquêtes judiciaires.
     Il ne pouvait pas supporter de penser à toute autre option.
     Il sortit de la voiture, la ferma à clé et regarda à nouveau le sixième étage. Il était convaincu qu'elle avait encore des choses à lui dire. Il s'agissait simplement d'y aller doucement et avec gentillesse. Elle était sûre qu'il s'agissait du même homme que celui qu'elle avait vu dans la cave et dans cette affaire de stupéfiants, même s'il faisait nuit lorsque les coups de feu avaient été tirés et même si elle n'avait vu son visage que brièvement lors de la passe de drogue, dont elle disait ne pas se souvenir de l'endroit où elle s'était déroulée. Elle ne connaissait pas non plus le nom de l'homme ni son rôle dans le trafic de drogue.

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Uppdateringen under dagen, den 28 januari 2024:

➳ ➳ ➳ page 232 >>>

     - Att få bekräftat att det var du var bra första stag, sa mannen. Du förstår, av Karim fick jag veta att du var i hans butik vid ett par tillfällen i samband med att jag varit där. Det är förstås inte bevis nog för att du också var den som utpressade mig, men det var tillräckligt för att jag skulle chansa. Och med ditt nickande och skakande har du själv visat att jag hade rätt.
     Ninni rätade på ryggen, drog bort snoret med ena handen och stirrade på honom med ett kaos av tankar snurrande i huvudet.
     - Jag kommer inte att säga något, var allt som kom ur henne.
     Sedan:
     - Varför skulle jag ha med polisen att göra? Eller någon annan? Jag är ju själv en brottsling. En tjuv. Det var därför jag var i källaren. Jag vill inte åka dit för det. Jag gömde mig när… ni kom ner för trappan.
     - Varför försökte du sno mig på pengar? En kvarts miljon. Och hur ska jag lita på att du var ensam om det? Och varför ändrade du dig? Satte en tidsgräns och så plötsligt bröts all kontakt.
     - Jag… ändrade mig. Insåg att det var galet. Och att jag bara ville lämna det. Bara sköta mig själv och inte bli inblandad. Den där… advokaten var bara ännu en representant för det jävla rättssystemet. Allt kommer att stanna hos mig, jag är ingen golare.
     Den store såg på henne med ett misstroget leende. Han skakade sakta på huvudet och smackade med läpparna. Sedan reste han sig, tog pinnstolen i ett grepp med ena handen och gick mot dörröppningen till köket. När han vände ryggen mot henne såg hon det svarta metallglänset från en pistolkolv i byxlinningen. [...]

     - Me confirmer qu'il s'agit bien de toi est un bon premier pas, dit l'homme. N’est-ce pas, Karim m'a dit que tu étais venue dans sa boutique plusieurs fois quand j'y étais. Bien sûr, ça ne suffit pas comme preuve que c'est toi qui me faisais chanter, mais ça me pousse à tenter le coup. Et avec tes signes de tête et tes tremblements, tu as toi-même montré que j'avais raison.
     Ninni redressa son dos, écarta le cordon d'une main et le fixa avec un chaos de pensées qui tournaient pêle-mêle dans sa tête.
     - Je ne dirai rien, c'est tout ce qui était sorti d'elle.
     Ensuite:
     - Pourquoi aurais-je un kif avec la police? Ou avec quelqu'un d'autre? Après tout, je suis moi-même une frappe. Une voleuse. Voilà pourquoi j'étais dans la cave. Je ne veux pas me faire piquer pour ça. Je me planquais quand... vous aviez descendu les escaliers.
     - Pourquoi as-tu essayé de m’extorquer du fric? 250.000 balles. Et comment vais-je croire que tu l'as fait seul? Et pourquoi tu as changé d'avis? Tu as fixé un délai et toc, plus de contact.
     - J'avais... changé d'avis. J'avais kiffé que c'était fou. Et j’avais le seum. Tirer mon plan toute seule et plus tremper là-dedans. Cet… avocat n'était qu'une autre affiche de ce foutu système juridique. Motus, j’suis pas une balance.
     Le grand la regarda avec un sourire suspicieux. Il secoua lentement la tête et fit un slap avec ses lèvres. Puis il se leva, saisit d'une main la chaise à barreaux et se dirigea vers la porte de la cuisine. Lorsqu'il lui tourna le dos, elle vit le noir éclat métallique d'une crosse de pistolet dans la ceinture de son pantalon. [...]

[...] Jag kommer aldrig levande härifrån.

[...] Je ne sortirai jamais d'ici vivante.

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Uppdateringen under dagen, den 06 februari 2024:

➳ ➳ ➳ page 272, et fin >>>

Je viens de finir la dernière page du roman. Je souris et je pleure en même temps. A chacun sa peine.

Jag har just avslutat den sista sidan i romanen. Jag ler och gråter på samma gång. Var och en sin egen.
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Höstlöv Som Faller - Les Feuilles Mortes

interprété par Lunds Källarduo ( le Duo de la Cave de Lund ),
     Herman Erik Gumaelius och Lasse Hagborg, gitarr

Romanlöv som faller och omvandlats          Les feuilles du roman tombent et se transforment
dag efter dag, dygn runt                         un jour après l'autre, le jour la nuit

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A ce stade, j'en suis à ma 5ème lecture du roman: 1) recopier à la main, le suédois, 10 lignes par 10 lignes pour chaque chapitre, 2) relire le chapitre pour les fautes de frappe et les oublis, 3) lire pour traduire, 4) traduire, 5) relire le français du chapitre

Maintenant il me reste à relire trois fois le tout: 6+7) lecture du tout en parallèle en suédois et en français, 8) lecture finale uniquement en français,
et 9) fusion en un dossier des 71 chapitres séparés et mise en page pour reliure.

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Notes pour l’éditeur français et le romancier, Anders Sundkvist

Anvisningar för den franska förläggaren och den svenska författaren:

 

  1. Comme écrit dans mon point N° 16 ci-dessous, le roman est, certes, un roman de détective, dans lequel il y a deux meurtres, un avocat pénaliste et une petite frappe assassinés, des enquêtes judiciaires, des interventions policières de filature ou spéciales, mais c’est surtout un roman autour de trois drames humains, lancinants, trois drames en psychologie qui se vivent avec plus ou moins d’intensité, mais qui sont directement ou en sous-texte la ligne directrice de ce 2ème roman d’Anders Sundkvist, Akrobaten – l’acrobate, comme de son 1er roman, Återvändaren – celui qui revient, et que je vous ai déjà traduit.
  2. Dans mon épreuve que j’ai laissée à l’été 2023 à Actes Sud en Arles, à Modernista de Stockholm, et directement à l’auteur Anders Sundkvist, je lui ai recommandé de plus sonder en lui, puis de l’extraire sous sa plume, le silence et la solitude des petites gens. Il en est capable, mais se retient encore. Il ne s’agit pas, bien sûr, de faire des romans psychologiques, mais peut-être des romans psychanalytiques avec de l’action, parce que toute psychanalyse sans action ultérieure pour des mises en espace et en mouvement, n’est qu’une redondance inutile.
  3. Les mots qui paraissent régulièrement dans TOUT le roman de manière isolée et éparse en italique sont à laisser tels quels. L’auteur, Anders Sundkvist, donne ainsi des messages subliminaux, comme déjà dans son 1er roman Återvändaren.
  4. Les lignes blanches laissées par l’auteur seront annoncées par le traducteur avec « Ligne blanche » dans la traduction. Pour l’édition française, il faudra respecter la typographie et la mise en page de l’auteur.
  5. Chaque 1ère ligne de chapitre commence sans retrait. Il faudra respecter la typographie de l’auteur.
  6. Le traducteur propose de ne pas respecter la typographie de l’auteur de chaque 1er mot de chaque chapitre, et de les écrire normalement. Ainsi Anders Sundkvist écrit par exemple ici N I N N I  .  Le traducteur  >>> Ninni.
  7. Comme dans son 1er roman, l’auteur Anders Sundkvist, écrit tout son récit au passé simple, à l’imparfait, au passé composé, même pour des actions et des périodes qui semblent être pour le lecteur au présent temporel. Qui le sont en réalité. Il faut respecter la volonté de l’auteur. L’auteur sait très bien utiliser le présent dans certains passages qui ne sont pas issus du style direct dans des conversations. L'utilisation en continu du prétérit, pourra au premier abord sembler être lourde pour un lecteur francophone. Je pense qu'elle a une force hypnotique, de quelque chose qui n'avance pas dans le temps, mais qui se dirige vers une résolution. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai utilisé le mot de psychanalyse dans mon point n°2.
  8. L’auteur Anders Sundkvist n’entoure pas/jamais de guillemets le style direct quand l’un des personnages parle.
    Il faudra respecter la typographie de l’auteur.
      Exemple :     - En jävla otur, sa Erik och blinkade mot regnridån.
                            - Une sacrée poisse, dit Erik en clignant des yeux en direction du rideau de pluie.
  9. Si dans ce style direct il y a un ? ou un !    l’éditeur respectera la typographie suivante:
      Exemple :     
    - Såg du något som kändes obekant i huset? sa Erik.
                              - As-tu vu quelque chose qui te semblait inconnu dans la maison? disait Erik.
  10. Mais il peut aussi y avoir parfois des interventions au style direct en italique et entre guillemets. Il faudra respecter la typographie de l’auteur.
  11. Il y a aussi parfois des bribes ou des phrases en italique et sans guillemets. Il faudra respecter la typographie de l’auteur.
  12. En Suède on tutoie tout le monde, même l’archevêque. Vouvoyer au singulier est une forme de mépris. Ceci vaut aussi en Finlande finnophone et suédophone depuis 20 ans. Le traducteur gardera le tutoiement. Le lecteur francophone s’adaptera à cet élément culturel nordique.
  13. Si l’auteur Anders Sundkvist utilise des mots anglais comme fight, outsider, le traducteur les conserve tels quels.
  14. Il est intéressant et à noter que l’auteur Anders Sundkvist, comme d’autres auteurs suédois, écrit kortvägg ou långvägg, le mur latéral # le mur long, quand il fait la description d’une scène qui a lieu dans une pièce fermée, alors que « vägg - mur » se suffirait, car il n’y a aucune nécessité d’établir une différence de la longueur des murs dans la pièce dans laquelle on se trouve. Le traducteur garde cette différenciation des murs, qui doit correspondre à un sentiment plus aigu d’un suédois par rapport à son positionnement dans l’espace. Ceci n’étonne pas le traducteur, car il en va de même avec la fréquence du mot fönster – fenêtre, et ljus – lumière. C’est tout simplement nordique, et cette conscience septentrionale n’est pas prégnante sous nos latitudes.
  15. En suédois ce n’est pas une lourdeur de style d’écrire dans une même phrase, même courte, plusieurs fois le même substantif comme par exemple >>> köksbordet är vitt men köksbordet är tom och rensopadla table de la cuisine est blanche mais la table de la cuisine est vide et parfaitement nettoyée. En français ceci constitue une lourdeur et on utilise un pronom ou un déterminant pour éviter la répétition. Le traducteur utilise des pronoms et des déterminants, à moins que la phrase suédoise soit très longue.
  16. Strictement sans trahir le langage de l’auteur Anders Sundkist, le traducteur s’est attaché, en toute discrétion, à donner une musicalité à la langue de traduction. Non pas, que la pensée de l’auteur ait pu être rêche, mais cette musicalité dans la traduction est devenue un peu comme un basso continuo, une élégance qui ne trahit pas les trois drames humains qui se vivent: celui de Ninni, celui de Victor Méndez, agent de police, et celui de Erik Borg, officier de police judiciaire qui semble être intellectuellement pas tout à fait à la hauteur de sa collègue Linda Ndege, comme déjà dans le 1er roman d’Anders Sundkvist, Återvändarencelui qui revient, que je vous ai aussi traduit sur la demande officielle de l’éditeur Modernista de Stockholm.

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