i Gustaf Frödings födelsehuset - dans la maison natale de Gustaf Fröding

Vous pouvez voir la vidéo >>>

> Video_Fröding

"Frödings okonventionella bruk av det svenska språket - ömsom högstämt ömsom på mål - befriade innehållet ur sin form.

Fröding levde i två parallellvärldrar, en verklig och en fiktiv.

Det möttes aldrig annat än i dikten.

Lika olyckligt hans liv än kan tyckas, lika framgängsrik var hans skaldekonst."


Je traduis >>> La manière non conventionelle de Fröding de se servir de la langue suédoise - parfois solennelle, parfois collée à la cible  - a libéré le contenu de sa forme.

Fröding vivait dans deux mondes parallèles, un réel et un fictif.

Ceci ne se rejoignait nulle part ailleurs que dans sa poésie.

Son art de la poésie a connu autant le succès que sa vie ait pu paraître malheureuse.

Sur le site ResMusica nous pouvons lire que Gustaf Fröding livre en partie sa structure mentale dans ce poème confession appartenant à 'Guitare et Accordéon':

« J’ai deux voisins en ma demeure
l’un est sentimental.
Je l’entends déclamer tout haut
sur la peine et la douleur de vivre.

Il est parfois amer et ténébreux,
étrange, et mélancolique,
parfois élégiaque, enthousiaste,
il chante avec sa guitare.

L’autre est enjoué et amusant,
et paysan, grossier, burlesque.
Pour lui le chagrin, les ennuis
ne sont qu’hypocrisie, flagornerie.

Il ne se plaint de rien, il rit
à la vie le plus simplement
et siffle et chante et joue –
il joue de l’accordéon.

On se fatigue à écouter !
Pourtant je me suis habitué;
l’un ressemble à mon présent
et l’autre à mon passé. »

Vous voyez? Dans ce poème parlent et s'écoutent toujours la ressemblance, le présent, le passé, humeur et fatigue, tout comme chez Tomas Tranströmer.

Ci-dessus une poésie de Fröding à côté de lui et au-dessus de mon ombre.

"För mig var du en ljusgestalt i nattens tid upprunnen,
vid morgonen försvunnen,
jag minns dig som en stjärna,
en saga, en sång"

"Pour moi tu étais une forme de lumière issue de l'origine de la nuit,
au matin disparue, je me souviens de toi comme d'une étoile,
d'une histoire, d'une chanson."

Et maintenant je me lance:

"Jag är en skuggagestalt av förflutnas ursprunget,
återkom på morgonen i mitt minne
när jag fick av cykel
och ödet sträcker mig alltid till ett nytt ljus

Je suis une forme d'ombre issue de l'origine du passé,
réapparue au matin en ma mémoire
quand je suis descendu du vélo
et le destin m'étire toujours vers une nouvelle lumière."

Vous voyez, comme Fröding, parfois solennel et parfois dans le coeur de cible. Un étudiant m'a demandé cette année pourquoi je parle toujours au second degré, et je lui ai répondu, parce que le premier degré est vide.

Hier une suédoise blonde et jeune m'a dit à la fin d'une conversation dans le Gustaf Frödings Herrgård "det är inte möjligt på mig att glömma dig - il m'est impossible de t'oublier".

C'est sûr, dans un catalogue je présente toujours bien, mais il faut tourner les pages.

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Et de retour au camping pour retrouver les désaccords de formes.

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