Espoo - Le peintre Akseli Gallén-Kallila
Par Thåmas le 18. août 2016, 08h19 - Catégorie : Sommaren 16 - Motljus - Lien permanent
Je suis un artiste peintre et je me sens beaucoup d'affinités avec le travail d'Akseli Gallén-Kallela.
Extraits du Wiki >>> En 1911–1913, Gallén-Kallela conçoit et construit son manoir-atelier Tarvaspää à Espoo.
Akseli Gallén-Kallela (26 avril 1865 à Pori, en Finlande, et mort le 7 mars 1931 à Stockholm, en Suède) est un peintre et graveur finlandais de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Il fut l'un des artistes finlandais les plus connus internationalement. Son œuvre est associée aux styles nationaliste romantique, symboliste et réaliste.
En 1884, après ses études à Helsinki, il part étudier à Paris, à la fois à l'Académie Julian de 1884 à 1889 et en même temps de 1887 à 1889 à l'Atelier Cormon. Il fait des voyages d'études à Londres et à Berlin en 1895 et en Afrique de 1909 à 1911. En 1898, il participe à Saint-Pétersbourg à l'exposition d’artistes russes et finlandais et à l'Exposition artistique internationale organisée par l'association Mir Iskousstva en 1899. À Paris, il habite avec Emil Wikström, Albert Edelfelt leur a donné son vieux poêle. Dans les milieux artistiques nordiques de l'époque, on trouve des peintres et des écrivains comme les Suédois August Strindberg et Ernst Josephson, les Norvégiens Bjørnstjerne Bjørnson, Edvard Munch, Frits Thaulow et Adam Dörnberger. Un de ses bons amis est le céramiste français Henry Dehaulme de Vallombreuse. Ils fréquentent les cafés de Montmartre et du Quartier latin.
Akseli Gallén-Kallela à été élevé dans une famille suédophone. Déjà dans sa période scolaire, il n'accepte la théorie raciale de August Sohlman et de Peter Andreas Munch sur l'origine asiatique des finlandais auxquels les Suédois auraient apporté la culture. Au cours des années 1870, Akseli commence à lire le Kalevala, ce que n'apprécie pas du tout sa mère Mathilda, qui est porteuse de la théorie suédoise du Scandinavisme et perçoit les Finlandais comme un peu grossiers et péquenots.
Dans ses années d’études à Paris, Gallén-Kallela peint la vie de bohème, mais peu à peu la nature, les paysages sauvages et la population de Finlande le rappellent. Et les thèmes mythiques du Kalevala le séduisent. Au tournant du siècle, Gallén-Kallela contribue fortement à la lutte contre la russification de la Finlande. Il contribue à l’essor d’un art national et en démontrant sa vitalité culturelle, il défend la légitimité de la Finlande à exister en tant que nation. À cette époque, les cercles artistiques finlandais sont majoritairement dans la mouvance du Parti jeune finnois (Nuorsuomalainen Puolue). Dans le tableau Symposion, il peint les rencontres de son cercle du Parti jeune finnois à l’hôtel Kämp. Dans ce cercle, on trouve entre autres Jean Sibelius, Eino Leino et Robert Kajanus. L'hiver 1905–1906, le révolutionnaire Maxime Gorki se cache à Helsinki dans l’atelier Pirtti de Gallen-Kalella, qui peindra son portrait pendant son séjour.
("Symposion", tableau de Gallén-Kallela, 1894. De gauche à droite: Akseli Gallen-Kallela, Oskar Merikanto, Robert Kajanus et Jean Sibelius)
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