Mitt liv med Bob
Par Thåmas le 12. juillet 2016, 14h44 - Catégorie : Sommaren 16 - Motljus - Lien permanent
Sur un parking devant le supermarché, quelqu'un m'a demandé: "Hur mycket kostar denna cykel?" Je lui ai répondu " Det kostar många ben" (Combien coûte ce vélo? Ça coûte beaucoup de jambes.). Ce n'était pas un suédois. Un gars du nord ne posera jamais une telle question, et après tout, ce n'est qu'un vélo.
J'ai oublié dans mes bagages la méthode Assimil. Donc, au supermarché de la vraie ville d'à côté, Vetlanda, je me suis acheté un roman d'après la taille du livre et de la police de caractères. "Mitt liv med Bob / Ma vie avec Bob" m'a semblé convenir à mes rudiments. Il s'agit d'un récit d'un voyage mémorable à travers le monde que James a fait avec son chat de gouttière Bob. Le chat a aidé James à commencer à faire un retour sur sa vie et à en écouter ce qu'elle lui a appris. Bob est un protecteur, un ange-gardien de James dans la maladie, la mélancolie et plus ou moins dans les dangers de la vie. Vous voyez, c'est un sommarbok, un livre d'été. Petit à petit Bob ouvre les yeux à son ami humain.
Liv, la Vie est un neutre en suédois. Le déterminant défini est agglutiné à la fin du substantif. Livet = la vie. Ett liv = une vie. Jag måste tacka livet = Gracias a la vida. En suédois il n'y a pas comme en allemand masculin, féminin et singe, mais neutre avec "ett" et non - neutre avec "en", et démerde toi. Donc hier il y a eu à l'ouest de la Suède le regnkaoset, le chaos dû à la pluie.
On commence donc par les pieds. La meuf d'à côté a enlevé ses groles.
Je me suis acheté un short de cycliste, je ne ressemble pas à un cacatoès, il est noir, mais à un crabe tourteau, il est rembourré. Hormis la selle qui rend le AL mordoré - mais pas comme à Wangenbourg avec les litres de crémant - le voyage est très agréable. On pourrait presque dire que je fais du tourisme.
Si je supporte bien la selle, je suis dans 4 jours à Stockholm. Puis je prends le ferry pour Turku en Finlande, où habite d'ailleurs une étudiante finlandaise, Pia, que j'ai eue cette année.
