Nordkapp - 4ème expédition arctique en vélo couché / Bilan et matériel
Par Thåmas le 25. août 2014, 01h26 - Catégorie : Sommaren 14 - Lyssna på Tystnaden - Lien permanent
Le voyage de 2230 km, altitude positive cumulée de 16982 m, en 188 heures et 12 km/h de moyenne, 25 journées sur les routes, est réussi grâce au bon matériel:
- Remorque en carbone TZC - Christian Touzé http://delu.pagesperso-orange.fr/htmltouzr/accueil.html
- Boîte de 18 vitesses Pinion 1.18 et kit pour vélo couché de Busvelomo de Berlin pinion.eu + busvelomo.de
- Roue arrière renforcée de Gingko www.gingko-spezialradteile.de
Il s'est avéré que je roulais quasi invariablement avec une cadence de 91 tours/minutes. Une rotation haute est primordiale en recumbent, sinon on éclate les genoux.
Le trike HPV Scorpion fs 20 est robuste et a maintenant 11439 kilomètres depuis juin 2012. J'ai juste remis ce printemps de la graisse dans les amortisseurs avants. Par contre ça fait 2 ans que j'utilise une remorque mono - roue contre l'avis du fabricant. Il n'y a aucune usure dans le bras articulé et la tenue de route est même meilleure. Le Scorpion est trop lourd, 27 kgs. Je conseille le HiTrike de Busvelomo qui fait 10 kilos de moins.
Et merci à mon fournisseur de Strasbourg Rustine & Burette qui a travaillé pendant 30 ans chez Bugatti à Molsheim, ce qui veut tout dire face à plein de marchands de métaux et de pneus http://www.rustineetburette.fr/
Pour redescendre dans le sud j'ai pris un Hurtigruter dans l'océan arctique de Honningsvåg à Tromsø, départ à 05:45, arrivée à 23:45, plus de 500km.
Puis j'ai pris le bus finlandais de Tromsø à Helsinki 1800 km. Puis est venu le ferry de Helsinki à Rostock, 1300 km. Au total, le grand zig-zag depuis Honningsvåg de la Nordkapp Kommune jusqu'à Rostock fait 3600 kilomètres.
J'ai encore fait à Rostock 11 km du port de haute mer jusqu'à l'hôtel de Bentwisch à 1 heure du matin. Dans le port, et sur une longue ligne droite grillagée à droite et à gauche j'ai failli avoir un accident. 2 chevreuils effarouchés ont couru devant moi et en se cognant au grillage. L'un d'eux a fait demi tour juste au moment où je les dépassais et voulais encore faire un bon au dessus de moi, mais s'était ravisé au dernier moment en voyant qu'il n'y arriverait pas. Même les milliers de rennes que j'ai croisés, tous plus idiots les uns que les autres, ne vont jamais jusqu'à la collision frontale.
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